dimanche 23 avril 2017




Cette vidéo est la premiere d'une série dans laquelles je rends compte des avancées du projet Noosphère 2 ....

Henri Laborit : neurobiologiste, ethologue et philosophe français
ici le site de référence sur l'oeuvre d'Henri Laborit http://www.elogedelasuite.net
"Eloge de la Fuite"  est un essai de Henri Laborit publié en 1976. Il analyse certains aspects fondamentaux de la vie en société (l'amour, la mort, le travail, etc.)1. Il insiste sur le besoin quasi permanent de l'être humain à vouloir fuir la situation dans laquelle il se trouve, à la recherche d'un nouvel état de plaisir et sur la difficulté pour lui de s'écarter des rapports de force et de pouvoir. L'auteur s'appuie sur ses connaissances en neurobiologie.

Global Consciousness Project : programme de recherche issus des travaux du PEAR ( laboratoires de recherche de l'université de Princeton )
http://noosphere.princeton.edu/

Roger Nelson : directeur du programme de recherche "Global Consciousness Project"
https://youtu.be/ImmMj_IrLlg?list=PLIyhxNe4Zv0qRdUS43_VOy8lWUDdUTPCH

Teilhard de Chardin : Chercheur, paléontologue, théologien et philosophe https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Teilhard_de_Chardin

Henri Poincarré : mathématicien, physicien, philosophe https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Poincar%C3%A9

James Lovelock : biologiste à l'origine de l'hypothèse Gaïa
https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Lovelock

Hypothèse Gaïa : nouvelle théorie de l'évolution
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_Ga%C3%AFa

samedi 25 mars 2017

Indicateur de "cohérence mondiale"



Titre et sous-titre officiels du projet.
Cette sphère change de couleur en fonction des données receuillies pat le GCP Global Consciousness Project

http://noosphere.princeton.edu/

Le Global Consciousness Project (Projet Conscience Globale) est une expérience débutée en 1998 à l'Université de Princeton dans le New Jersey. Utilisant des appareils électroniques situés dans divers endroits du monde, cette expérience cherche à mesurer d'éventuelles anomalies dans la génération de nombres aléatoires, qui seraient corrélées avec d'importantes émotions collectives lors d'événements mondiaux.

Présentation du projet


Emplacement des laboratoires participant au Global Consciousness Project en 2009.
Le projet a été développé par Roger D. Nelson d'après ses expériences controversées au Princeton Engineering Anomalies Research Lab. Plusieurs personnes rassemblent continuellement des informations provenant d'un réseau mondial de générateurs de nombres aléatoires (GNA) situés sur 65 sites à travers le monde. Les archives contiennent plus de 10 années de mesures réalisées par des appareils synchronisés qui produisent 200 tirages aléatoires de nombres par seconde (soit un 1, soit un 0).

Origines du projet

  • À l'origine du projet, il y a l'idée d'étudier l'influence de l'observateur en physique quantique de façon expérimentale ; cette idée fut en particulier celle du physicien Helmut Schmidt à la fin des années 19601,2.
  • Sa première idée était de demander à des observateurs de prédire de quel côté un photon se dirigerait lors d'une expérience typique mettant en jeu un miroir semi-réfléchissant et certains physiciens semblaient être meilleur que d'autres à ce jeu.
  • Ce dispositif étant cependant difficile à utiliser aussi souvent que le demandait ses expériences, Schmidt décida d'utiliser des générateurs de hasard basés eux aussi sur l'indéterminisme quantique, soit un générateur de hasard basé sur l'émission d'une particule radioactive3.
  • C'est Nelson qui aurait été le premier à faire le constat, en 1980 à l'Université de Princeton, d'une influence des assemblées de personnes sur ces dispositifs.

Le projet

  • Par la suite, Dean Radin, de l’université du Nevada, eut l'idée d'interconnecter, via Internet, plusieurs GNA à travers le monde pour tester l'influence de la pensée collective. Un appareil générateur de nombres aléatoire (GNA) génère deux nombres de manière aléatoire, soit un 1, soit un 0 et produit systématiquement le même résultat de 50 % pour chaque nombre, au bout d'un certain temps.
  • Or, il a été constaté que lorsqu’on place un générateur de nombres aléatoires (GNA) qui produit des séquences continues de bits (1 ou 0) dans un endroit où des personnes sont exposées à une émotion intense comme à l’Opéra ou dans une église pendant une cérémonie religieuse, on a remarqué que la séquence fixe de 0 et 1 ne correspondait plus à 50/50 comme c’est le cas dans les conditions basiques lorsque le générateur se trouve isolé de toute influence extérieures4, ce qui laisse supposer qu'une pensée partagée par de millions de personnes au même moment influencerait les séquences de nombres produites par les GNA.
  • Le GCP est subventionné par la fondation américaine Institute of Noetic SciencesUne vingtaine d’ordinateurs sont en place en Hollande, en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis pour recueillir les données.[réf. nécessaire]
  • Le but du projet est d'examiner scientifiquement les faits qui indiqueraient l'existence et l'influence d'une conscience mondiale (c'est-à-dire les effets d'une même émotion ressentie par des millions de personnes en même temps).
  • Selon le GCP, le comportement de son réseau de sources de hasard est corrélé avec la conscience humaine interconnectée, à une échelle mondiale car l'ensemble de toutes les déviations par rapport au hasard enregistrées jusqu'à présent (sur 350 tests) avaient une probabilité de une sur un milliard de se produire5.
  • Le GNA est conçu pour qu’aucun élément perturbateur tel que les champs électromagnétiques, les variations de température, l’usure des matériaux : seule l’émotion émergente de la conscience par un système de pensées ou par l’esprit du groupe a la capacité de modifier les séquences observées. Les chercheurs répartis sur la planète ont décidé de connecter via Internet plusieurs GNA répartis sur la planète pour réaliser le GCP4.
  • Dean Radin a comparé le comportement des générateurs de hasard sur une période de trois mois avec celui qu'ils ont eu le matin du 11 septembre 20014. Il a conclu qu'une anomalie statistique s'était produite ce matin-là, et a précisé que cette anomalie s'est manifestée quelques heures avant

http://noosphere.princeton.edu/


Ervin Laszlo, fondateur du Club de Budapest

Ervin Laszlo, fondateur du Club de Budapest, explique que le nœud du problème est que «nous avons créé un monde global et nous avons une mentalité locale». Il est donc temps pour un changement dans la conscience globale, la prochaine étape dans l'évolution humaine. C'est à nous tous de faire ce changement. Ensemble, nous sommes plus puissants que jamais dans notre histoire pour changer le système mondial: Créez l'alternative. Soyez le papillon émergent."



Sommes-nous tous unis les uns aux autres sur le plan de la conscience



Le directeur de recherche Roger Nelson mène une expérience étonnante à l'Université de Princeton depuis de nombreuses années: Global Consciousness Project Son équipe étudie l'effet de la conscience sur la matière, qui peut être reproduit et est statistiquement significatif. Nelson et son équipe ont réussi à prouver que les humains sont capables d'affecter les processus aléatoires en se concentrant simplement sur elle. Ainsi motivé, Nelson a étudié l'effet des événements majeurs sur la conscience de masse au moyen d'un réseau mondial de générateurs de nombres aléatoires. Lorsque de grandes foules entrent en résonance, l'effet est même prouvable autour du globe, comme c'était peu de temps après les attentats du 11 Septembre ou la mort de Lady Di. Sommes-nous tous unis les uns aux autres sur le plan de la conscience?


Conférence By Roger Nelson au Quantica Symposium 2013

Marcel Violet / conférence sur la biodynamisation de l'eau.

lundi 19 mai 2014

René Huighe "Dialogue avec le visible" extrait


REFUGES DE LA VIE SENSIBLE - De la sensibilité, qu'advient-il alors ? Elle ne trouve plus son langage qu'en dehors des activités pratiques de la société, dans la poésie et dans l'art, et ce langage sera non plus rationnel mais suggestif. Si chacun d'entre nous est incommunicable en proportion de sa richesse affective, il ne peut tourner cet obstacle que par la ruse d'une évocation. Quoi de surprenant ? Développerions nous sans frein cette résonance privée, qui nous fait particuliers, que les échanges deviendraient difficiles; tout serait confusion. A supposer même que les êtres puissent arriver à entrevoir  leurs états  intérieurs, comme cela arrive par la poésie et par l'art, il faudrait à leur intuition trop d'approches et d'effort ! Combien de temps pour imaginer autrui et le ressentir à son tour ! La vie sociale ne saurait s'accommoder de cette lenteur, non plus que de cette incertitude, de cette inévitable marche d'erreur.
Voila pourquoi les sociétés évoluées, semblables à l'adulte, ont été amenées à retirer de la circulation, la vie émotive; il à fallut lui substituer la raison, se restreindre aux sensations dépouillées de tout prolongement personnel et soumises aux règles universelles par quoi la logique les associe et les déduit. Tel est le statut social que l'occident, sous l'impulsion de la Grèce, à mis au point avec une élégance précise. Il a trouvé son couronnement deux mille cinq cent ans plus tard dans la civilisation scientifique du XIXème siècle, expérimentale et rationnelle.

dimanche 11 septembre 2011

Donald Fagen "The Nightfly"


The Nightfly (1982) est le 1er album solo du musicien de jazz-rock américain Donald Fagen, un membre fondateur du groupe Steely Dan.
C'est un des premiers albums à enregistrement digital. Plusieurs titres sont en rapport avec des évènements des années 1950 et 1960. "New Frontier" rappelle le slogan utilisé par John Fitzgerald Kennedy lors de sa campagne électorale de 1960, il raconte une soirée dans un abri anti-nucléaire occupée à écouter de la musique et à boire de la bière.
Le premier titre "I.G.Y.", en français Année géophysique internationale, fait allusion à un ensemble de recherches, coordonnées à l’échelle mondiale, menées entre juillet 1957 et décembre 1958, en vue d'une meilleure connaissance des propriétés physiques de la Terre et des intéractions entre le Soleil et notre planète. Il se termine de manière sarcastique:

What a beautiful world this will be
What a glorious time to be free.
L'album a été certifié album de platine aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il fut classé 11e album de Pop rock au Billboard en 19822.

extrait de Wikipédia

lundi 23 mai 2011

Sommes-nous prêts à la reconstruction du monde ?

Sommes-nous prêts à la reconstruction du monde ?
Posted: 22 May 2011 04:07 AM PDT
Il n’était pas possible d’envisager un système d’exploitation ou une encyclopédie universelle libres. Et pourtant GNU/Linux et Wikipédia l’ont fait.

Il n’était pas possible d’envisager la chute de tyrans installés depuis plusieurs décennies dans des pays sous contrôle. Et pourtant les Tunisiens, les Égyptiens et les Libyens l’ont fait.

Il n’est pas possible de voir à son tour le monde occidental s’écrouler parce que contrairement aux pays arabes il y règne la démocratie. Et pourtant, si l’on continue comme ça, on y va tout droit.

Parce que le problème n’est plus politique, il est désormais avant tout économique.

Et lorsque ceci adviendra, nous, les utopistes de la culture libre, les idéalistes des biens communs, nous serons prêts à participer avec d’autres à la nécessaire reconstruction. Parce que nous avons des modèles, des savoirs et des savoir-faire, des exemples qui marchent, de l’énergie, de la motivation, de l’enthousiasme et que cela fait un petit bout de temps déjà que nous explorons les alternatives.

Il n’est guère dans les habitudes du Framablog de s’aventurer dans de telles prophéties. C’est pourtant, à la lecture de la vidéo ci-dessous, la réflexion « brève de comptoir » qui m’est venue ce matin et que je vous livre donc telle quelle à brûle-pourpoint.

Il s’agit d’une vidéo que vous avez peut-être déjà vue car elle a fait le buzz, comme on dit, l’hiver dernier. Sauf que dans « le monde selon Twitter », rien ne remplace plus vite un buzz qu’un autre buzz (parfois aussi futile qu’un lipdub UMP). Elle mérite cependant qu’on s’y attarde un tout petit peu, au moins le temps de sa lecture qui dure une dizaines de minutes.

Nous ne sommes pas à la cellule du Parti communiste de Clichy-sous-Bois mais à la Chambre du Sénat américain, le 10 décembre 2010, et le sénateur du Vermont Bernie Sanders est bien décidé à prendre la parole contre la décision de Barack Obama de reconduire les exemptions d’impôts décidées par George Bush. Une parole qu’il ne lâchera que huit heures et demi plus tard en tentant de faire obstruction par la technique parlementaire dite de la « flibuste » (on se croirait en plein épisode d’À la Maison Blanche sauf que c’est la réalité).

Et son discours débute ainsi : « M. le Président, il y a une guerre en cours dans ce pays… »


Sénateur Bernie Sanders: l'Amérique à deux... par hussardelamort

Une guerre que mènent les ultra-riches contre une classe moyenne qui doit par conséquent lutter pour sa survie. L’exposé est édifiant et il est étayé par de nombreuses références chiffrées qui font froid dans le dos (1% des américains possèdent aujourd’hui un quart de la richesse du pays, 0,1 % en possèdent même un huitième).

Oui la classe moyenne des pays occidentaux se meurt. Or c’est précisément elle qui fournit le gros des troupes du logiciel libre et sa culture (on pensera notamment à tous ces jeunes intellectuels précaires et déclassés). Viendra le jour où elle n’aura plus rien à perdre. Et elle descendra elle aussi dans la rue non seulement pour voir des têtes tomber mais pour proposer et mettre en place un autre monde possible…

Tout est effectivement en place pour que cela explose le jour où nous arrêterons de nous gaver de pubs, de foot, de téléréalité, d’iTruc et même de Facebook; le jour où nous arrêterons de regarder de travers celui qui pense-t-on ne nous ressemble pas; le jour où nous arrêterons également de croire avec nos médias et nos sondages que voter centre droit ou centre gauche pour élire un homme sans pouvoir pourra changer la donne.

Et n’allez pas me dire que ceci ne concerne que les USA, puisque tout ce qui a été fait en Europe ces dernières années consistait peu ou prou à leur emboîter le pas.

On notera par ailleurs que même certains ultra-riches commencent à comprendre que cela ne tourne pas rond. C’est ainsi qu’on a vu récemment les repentis milliardaires Bill Gates et Warren Buffet proposer aux autres milliardaires de donner un bonne part de leur colossale fortune à des bonnes œuvres. C’est touchant. Il n’est jamais trop tard pour se découvrir philanthrope et obtenir l’absolution mais cela n’y changera rien car le problème est structurel.

Article publié initialement sur Framablog, avec pour titre initial : “ Nous sommes prêts à participer nous aussi à la reconstruction du monde”

mardi 21 septembre 2010

Gaia

Gaia est un organisme vivant !

Depuis qu' elle existe elle est seule dans un univers vaste froid et hostile . Malgré cela elle s'est développée depuis plus de 3,5 milliards d' années !

Elle est aujourd'hui a un point de son developpement qui lui permet de prendre conscience de son existance et de sa "relative fragilité " .

Gaia envoie depuis peu des messages  a son "entourage" son univers proche ( ondes radio , emissions TV, sondes spatiales Viking et Pionneer ... )

Ses "sœurs" sont peut être loin mais la distance et le temps ne sont rien pour des êtres vivants plusieurs milliards d'années !

Les humains étant l'organe "cognitif" de Gaia , elle possède grace a l'espèce humaine un cerveau.  Ce cerveau est en plein developpement mais il est encore a l'état embryonnaire.

L'outil artisco-scientifique  "electrogaiasphere" que je suis entrain de créer va permettre a Gaia de coordonner et developper ses efforts de communication !

Cet outil de visualisation de la "conscience globale" devrait élever le niveau de perception des "pensées collectives" humaines .

Grace a la diffusion des images et avec une utilisation massive et mondiale de l'Electrogaiasphere  nous allons assister a un changement de niveau de conscience de Gaia !

"Now Gaia knows she is alive ! "

Franck

vendredi 18 juin 2010

Imbrications et implications art & science

l'art même
# 18
 
 
Ars machina - Deus electronica: Fast rewind
par Philippe Franck, Directeur de Transcultures et du Festival des arts électroniques Wallonie-Bruxelles
Au cours du XXe siècle, les avant-gardes et quelques singularités rebelles aux cloisonnements ont manifesté un attrait particulier pour les inventions technologiques et les théories qui les accompagnent, perçues comme permettant d'inscrire les pratiques artistiques dans leur temps, voire d'annoncer une ère nouvelle ou utopique. Un parcours historique dans les prémices d'un "ars electronica", fruit du "deus ex machina" et des techno-sciences.
 
FREDERICK KIESLER, Study for a vision machine (1938-1942)
(catalogue Vision Machine - Musée des Beaux Arts de Nantes)
En amont de la création numérique, il y a la fascination de l'homme pour la machine et les utopies qu'elle engendre. On sait que Marcel Duchamp a puisé l'inspiration de son "Nu descendant un escalier" (1912) dans les illustrations d'une expérience chrono-photographique d'Etienne-Jules Marey pour tenter d'appliquer l'esthétique de la machine à l'être humain. Pour le "ready-maître", il ne s'agit pas de peinture mais d'une organisation d'éléments cinétiques, d'une expression du temps et de l'espace par la présentation abstraite du mouvement. Dans son film "Anemic Cinema" (1925-26), il reproduit, non sans humour, une sorte d'effet d'optique avec des rotatives évoquant l'art cinétique et la "dream machine" (1960) conçue par le mathématicien Ian Sommerville et le tandem Burroughs/Gysin, inspirés par un voyage en bus dans le Sud de la France et l'effet hypnotique naturel de la lumière, entre les intervalles des arbres longeant la route, sur les paupières fermées du voyageur. D'après Jean Clair, le projet initial du "Grand Verre" aurait été d'établir une "sorte de transcription graphique des émotions soulevées par un voyage en automobile" (Jean Clair, Marcel Duchamp ou le grand fictif, Galilée, 1975, pp 95-108) en compagnie d'Apollinaire et de Picabia, cherchant à reproduire une quatrième dimension et à atteindre un art non rétinien qui fait de la machine un dispositif érotique. Edmond Couchot remarque qu' "avec le surréalisme qui s'insurge contre le contrôle de la raison, toute machine peut être (délicieusement) suspectée d'irrationalité et révéler ainsi sa filiation humaine. Toute machine peut être, sous certaines conditions, considérée comme "célibataire", autrement dit détachée, divorcée du réseau technologique qui lui confère sa fonction, désinstrumentalisée comme la pensée elle-même quand elle n'est plus contrôlée par la raison. Toute machine relève d'un inconscient machinique" (Edmond Couchot, La technologie dans l'art - de la photographie à la réalité virtuelle, Editions Jacqueline Chambon, Nîmes, 1998, p 63). Les futuristes italiens militent pour remplacer la déesse raison par "la nouvelle religion de la vitesse" qui est l'émanation même du cosmos en expansion de la ville industrielle. Pour l'accomplissement de sa révolution formelle, l'art doit s'impliquer dans le processus de transformation de la société et de ses façons de vivre déterminées par la technologie. L'on peut écouter aujourd'hui ("An anthology of noise & electronic music - first a-chronology" 1921-2001, CD Sub Rosa 190), avec un étonnement renouvelé, les pièces de Luigi Russolo (peintre, théoricien, compositeur et inventeur de machines sonores), concrétisations de son manifeste "L'Arte dei rumori" (L'art du bruit, 1913) où les "intonarumori" grondent dans une improbable symphonie industrielle qui inventait la musique concrète bien avant Pierre Schaeffer et annonce les collisions de robots conçus aux Etats-Unis, dans les années 90 par le Survival Research Laboratories (Survival Research Laboratories, CD Sub Rosa 177) du sculpteur/inventeur Mark Pauline détournant ainsi les outils technologiques de leurs pères scientifiques ou militaires pour les mettre en scène dans un combat cathartique.
Un art télé-communicationnel antérieur à Internet
Parallèlement à "l'art mécanique" défendu par Marinetti et ses amis, Tatline, dans le bouillonnement créatif de la jeune Union Soviétique, envisageait l'art "comme un processus industriel" mais également comme une synthèse des formes des divers appareils technologiques complémentaires. Suivant le mot de Rodtchenko "A bas l'art, vive la technique! A bas les traditions de l'art, vive le technicien constructif!", le "photomonteur" se définit comme "un mécanicien de l'image, qui assemble des pièces détachées pour produire un message". Ce faisant, il est aussi un artiste de la communication qui se réapproprie et recycle les images de masse dans un but souvent politique. Avant qu'il rejoigne le Bauhaus, Moholy-Nagy invente dès 1922, "l'art télécommunicationnel" avec ses "tableaux téléphoniques" sur porcelaine émaillée, commandés par téléphone à un fabricant d'enseignes en lui dictant les couleurs via le nuancier de l'usine et les positions des formes sur un papier millimétré divisé en carrés. Ce procédé de pixellisation avant la lettre comme le remarque l'artiste multimédia brésilien Eduardo Kac, "anticipait d'une certaine manière les méthodes de l'art informatique, qui repose sur le tramage" mais également l'art conceptuel des années 60 (Eduardo Kac, "Aspects de l'esthétique communicationnelle", 1992, repris dans l'excellente somme "Connexions, art, réseaux, média", textes réunis par Annick Burreaud et Nathalie Magnan, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, 2002). En indiquant à son interlocuteur les données picturales, Moholy-Nagy "fit ainsi de la transmission un élément significatif de l'expérience" et éloignait, au profit de la technicité industrielle, la main de l'artiste de la réalisation d'une œuvre qui, multipliée en trois exemplaires, mettait à mal le concept d'œuvre "originale" ainsi que la notion d'auteur. Plus de quarante ans plus tard, l'exposition "Art by Telephone" organisée au Musée d'art contemporain de Chicago prolongeait cette expérience en invitant une trentaine d'artistes à donner par téléphone les instructions nécessaires à la réalisation de l'œuvre destinée à être produite puis présentée dans ce cadre. Un disque catalogue reprenait les enregistrements des conversations téléphoniques. Parmi ceux qui osèrent faire de "l'expérience communicationnelle l'œuvre elle-même": Joseph Kosuth, James Lee Byars et Robert Huot dont la proposition annonçait "l'esthétique de la communication" développée par Mario Costa et Fred Forest au début des années 80, une "esthétique de l'événement" qui met en relation (et ce bien avant l'esthétique relationnelle quelque peu oublieuse de ses sources) ses concepteurs et ses destinataires en mobilisant, grâce à la technologie, une énergie qui se substitue dans son immatérialité à "l'objet esthétique et à la forme" (Mario Costa, "Principes d'une esthétique de la communication", 1986 in "Connexions, art, réseaux, média", textes réunis par Annick Burreaud et Nathalie Magnan, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, 2002).
NICOLAS SCHÖFFER, Cysp 1 au festival Avant-garde, Marseille, 1956
(catalogue Electra - Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris)
De la vision machine à l'œuvre ouverte
En 1942, Frederick Kiesler, architecte et scénographe autrichien, fondateur du Laboratory for Design Correlation à l'Université Columbia de New York, imagine, dans la conception holistique des échanges interactifs entre nature et culture guidant sa recherche, la "Vision Machine" qui, comme son nom l'indique, serait capable de montrer le processus de la vision. Cet appareil de démonstration audio-visuel autour duquel étaient disposées des reproductions d'œuvres d'art marquantes de l'humanité (des peintures rupestres à Mondrian et Duchamp en passant par Vermeer et Turner), comprenait un socle sonore, une paroi symbolisant la séparation des mondes intérieur et extérieur et un système de transformation des rayons lumineux émis par un objet, stimuli pour la perception visuelle humaine. Le projet prévoyait aussi que l'image interprétée par le cerveau soit finalement projetée via un écran transparent sur l'objet initial. Pour sa "Vision Machine" à la croisée du scientifique, de l'artistique et de l'utopique, Kiesler a eu recours aux technologies les plus modernes afin de construire un dispositif multimédia avant la lettre dans lequel le spectateur pouvait circuler. Dans la "noosphère" ("l'enveloppe pensante de la planète") de Teillard de Chardin, "chaque machine ne s'engendre plus qu'en fonction de toutes les autres machines de la terre; et, de plus en plus aussi, toutes les machines de la terre, prises ensemble, tendent à former une seule machine à organiser". Il songe déjà à "l'extraordinaire réseau de communications radiophoniques et télévisuelles" mis en œuvre par cette "machine libératrice et constructrice" qui relierait les hommes dans "une sorte de co-conscience éthérée" (Pierre Teillard de Chardin, L'activation de l'énergie, Le Seuil, Paris, 1963). Au même moment, Norbert Wiener définit la cybernétique comme la science du contrôle et de la communication qui étudie les comportements d'un système animal et de la machine en mettant en évidence les relations et la communication entre les objets des divers champs étudiés. La cybernétique (dont l'origine grecque signifie l'action de diriger et de gouverner) contenait en germe les concepts d'information, d'automate et de réseau. "Cysp 1" (nom formé par les premières lettres de cybernétique et spatiodynamique) fut la première sculpture dotée d'une autonomie totale de mouvement créée en 1956 par Nicolas Schöffer pour un ballet de Maurice Béjart qui exécute un pas de deux avec ce robot-danseur sur la musique -concrète- de Pierre Henry. Dans un texte écrit intitulé "Les trois étapes de la sculpture dynamique" (texte écrit en 1963 repris dans "Le nouvel esprit artistique", Denoël, Paris, 1970), Schöffer souligne que "l'électricité ou l'électronique s'imbrique aussi bien dans la phase de la création que dans la phase d'exécution et représente bien plus qu'un apport technique, mais bien un processus nouveau qui provoque une texture spécifique". Certaines œuvres d'un art cinétique des années 50 et 60 (anticipées par des travaux de Naum Gabo, Man Ray, Moholy-Nagy ou encore d'Archipenko qui définissaient l'espace en fonction du temps et du mouvement grâce à l'énergie électrique) font intervenir des programmes informatiques et -déjà- des "sensors" (les capteurs dont l'origine précède le numérique, pensons par exemple au theramin, instrument inventé en 1919 par le musicien-physicien russe Leon Theramin qui permet à l'interprète virtuose de changer la hauteur et le volume à mesure qu'il bouge les mains sans toucher, sorte de synthétiseur sans clavier redécouvert aujourd'hui par les compositeurs électroniques). Pour réaliser l'œuvre cinétique, le spectateur est convié à participer au processus créatif; peu à peu le concept de participation fait place à celui d'interaction. Après que le premier ordinateur commercialisable eût été breveté, le "Computer Art" apparut dès 1952 aux Etats Unis avec les "Abstractions électroniques" de Ben F. Laposky réalisées avec un ordinateur analogique et un oscillographe cathodique. Cependant la valeur esthétique des premières œuvres d'art informatique reste discutable. En effet, comme l'a reconnu, plus tard, Michael Noll, chercheur pour les laboratoires Bell dans le domaine des transmissions téléphoniques, souvent cité comme l'un des premiers "artistes numériques": "l'ordinateur n'a été utilisé que pour copier des effets esthétiques qui auraient pu aisément être obtenus à l'aide des techniques traditionnelles". Ce n'est qu'au début des années 90 qu'une esthétique propre à ces œuvres tend à s'autonomiser via l'infographie, les images numérisées, l'animation, les performances interactives... L'artiste du numérique, de l'hybridation et de la simulation, travaille le programme comme une matière dématérialisée et un langage qui se cherche, et avec l'avènement du net art voici une dizaine d'années, la toile comme un espace de création déterritorialisée et un récit non formulé.
STEINA & WOODY VASULKA, Matrix 1 (détail), 1970-72
(catalogue Vision Machine - Musée des Beaux Arts de Nantes)

Plus que jamais, une esthétique de l'œuvre ouverte, celle définie par le jeune sémiologue théoricien de l'information et de la communication Umberto Ecco, comme une exploration des champs du possible, une découverte d'hypothétiques éventuels. "Des structures qui se meuvent aux structures à l'intérieur desquelles nous nous mouvons, les poétiques contemporaines nous proposent toute une gamme de formes faisant appel à la mobilité des perspectives et à la multiplicité des interprétations. (...) Aucune œuvre d'art n'est vraiment fermée, chacune d'elles comporte, au-delà d'une apparence définie, une infinité de 'lectures possibles'" (Umberto Ecco, L'œuvre ouverte, Seuil, Paris, 1962, p 43). Avec l'œuvre ouverte, "la discontinuité de l'expérience se substitue comme valeur à une continuité devenue conventionnelle" (p 107). Ecco analyse "Finnigans Wake" et, dans une moindre mesure, "Ulysse" de Joyce qu'il voit comme des "métaphores de la science nouvelle" et comme des "univers relativistes" "où chaque mot devient un événement spatio-temporel, dont les relations avec les autres événements se modifient selon (...) la réaction de l'observateur devant la provocation sémantique que contient chaque terme " (p 275). Nous voilà proches des propriétés de l'hypertexte.
Cette ouverture à une multiplicité de possibles est au cours du "Manifeste de l'Art Permutationnel" (1962) d'Abraham Molles, par ailleurs auteur de "L'art et l'ordinateur". Cet ingénieur/physicien, grand défenseur d'un art accessible, grâce à l'ordinateur, aux "masses populaires" (comme le fait remarquer Jean-Claude Chirollet dans un texte mis en ligne sur www.fractalisme.net), pensait que "l'art permutationnel était la plus haute matérialisation artistique de la liberté, forçant une œuvre à devenir une matrice riche d'innombrables virtualités, grâce au jeu combinatoire auquel elle est systématiquement soumise". Ainsi, en développant "la conscience des virtualités esthétiques", l'art permutationnel fruit d'une société informatisée confère à l'œuvre d'art "une réalité idéelle" indéfiniment "approchée", de façon toujours incomplète par la série de ses variations combinatoires. Comme le fait remarquer Anne-Marie Duguet, les concepts de combinatoire et d'aléatoire sont au cœur de la première génération des œuvres réalisées à l'aide de l'ordinateur. Pour Michael Noll, Véra Molnar et d'autres "artistes de l'ordinateur", "le vrai critère de l'œuvre" se situe non dans le résultat obtenu mais dans "la conception du programme"; celui-ci détermine la "conception d'une œuvre variable" que l'artiste ne prévoit pas nécessairement, l'image n'étant plus une "forme définie" mais se révélant dans le "cours même de son procès de production" (Anne-Marie Duguet, "Déjouer l'image, créations électroniques et numériques", Editions Jacqueline Chambon, Paris, 2002, p 175).
Interfaces son-image, corps-machine
A partir de la fin des années 60, Steina (musicienne islandaise) et Woody (poète-cinéaste-ingénieur tchèque) Vasulka créent, dans l'effervescence de l'art vidéo, des installations à écrans multiples. Dans "Matrix 1" qui joue de la fluidité et de la capacité de déplacement du signal électronique rendu visible sur les nombreux téléviseurs utilisés, le son peut à la fois générer une image ou être généré par celle-ci. En 1965, Nam June Paik, armé du premier système vidéo Portapak Sony, avait déclaré la guerre contre la télévision. Dans un grand élan "plastique électronique", le Coréen proche de Fluxus, élève de Stockhausen et créateur de la "Zen TV" avait prédit: "un jour des artistes travailleront avec des condensateurs, des résistances, des semi conducteurs tout comme ils travaillent aujourd'hui avec des pinceaux, des violons et du bric-à-brac" (catalogue exposition Electra, Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, 1984, p 51).
Le système UPIC (Unité Polyagogique Informatique du Cemamu) imaginé par Iannis Xenakis puis construit en 1977 (une dizaine d'année après le premier "Polytope" avec ses jeux complexes de lumière pilotés par l'ordinateur, espace architectural inspiré par les paraboloïdes du Pavillon Philips de l'exposition universelle de 1958 pour laquelle Xenakis avait composé son "Concret PH", un des joyaux des musiques électroniques du XXe siècle) permet de littéralement tracer les sons sur une table à dessin d'architecte reliée à l'ordinateur. Le son devient ligne, courbe, dessin, ratio, image, architecture. Les pratiques d'une discipline peuvent grâce à ce "transformateur de l'intérieur" qu'est la technologie numérique régénérer, bouleverser, entre contrôle et hasard (Xenakis préférait, à la différence de Cage, le terme "stochastique" du nom d'une loi de probabilité, limitant la part de hasard par les mathématiques), modifier ou inventer d'autres formes techno-artistiques par la science capable également de faire du vivant une re-création artistique.
A l'heure du bio art et du lapin transgénique, la machine, c'est aussi notre corps protéiforme et amplifié, dans une logique post-évolutioniste, par des prothèses (la troisième main ou l'oreille supplémentaire de Stelarc); une machine humaine devenue terrain de performances ou "corps-logiciel" (Orlan). Un corps "avat-art" qui nous renvoie plus que jamais à notre "e-dentité".
IANNIS XENAKIS ET L'UPIC
(catalogue Electra - Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris)



mercredi 18 février 2009

Etude de la finalité : la téléologie


La vie 

Quand vous observez la nature, son évolution au cours des ages . Vous comprenez de suite que ce qui frappe à la premiere analyse c'est le foisonnement de la vie.

La vie . La nature , les êtres vivants pullulent sur notre planette, la terre ( la 3ème en partant du soleil ).

Aujourd"hui nous le savons toutes les espèces présentes sur la terre n'existaient pas au tout début de l'apparition de la vie. 

Une algue bleue dite "cyanophicée" fut l'une des rares formes de vie présente sur terre il y a maintenant 3,5 milliard d'années.

Cette évolution explosive de la vie sous diverse formes animales et végétales nous montre un but, un dessein, dont l'évidence est sous nos yeux . 

Le but de la vie c'est .....................  vivre................. ne pas mourrir ................... ne pas disparaitre. 

Toutes nos actions chaque jour ne sont que le résultat de cette volonté.

Mais si on affine un peu se raisonnement le but de la vie c'est donc de continuer à vivre , c'est donc aussi se développer , se complexifier.

A un stade trés élevé de développement l'intelligence est apparue. L'être humain a pris le pouvoir sur la terre mais il ne doit pas oublier qu'il fait parti d'un tout , il se doit pour survivre d'en avoir conscience . Et cette prise de conscience , ce recul que l'homme peut prendre en rapport à ce qu'il est, cette force , cet avantage par  rapport aux autres espèces. Est un outil qui lui permet de lutter contre son auto destruction ( réchauffement planétaire ... ).

Un jour l'homme sortira de sa planette comme l'oisillon sort de sa coquille ! 
La vie essaiemera dans tous l'univers et l'homme sera l'un de ses vecteurs.

Mais peut etre qu'aussi l'intelligence artificielle , celle des machines prendra elle aussi son envol et le jour où les machines passeront avec succès le test de Turing , ce jour la n'est pas encore arrivé mais il approche.

Définition wikipedia : Le test de Turing est une proposition de test d'intelligence artificielle ayant la faculté d'imiter la conversation humaine. Décrit par Alan Turing en 1950 dans sa publication « Computing machinery and intelligence », ce test consiste à mettre en confrontation verbale un humain avec un ordinateur et un autre humain à l'aveugle. Si l'homme qui engage les conversations n'est pas capable de dire qui est l'ordinateur et qui est l'autre homme, on peut considérer que le logiciel de l'ordinateur a passé avec succès le test. Cela sous-entend que l'ordinateur et l'homme essaieront d'avoir une apparence sémantique humaine. Pour conserver la simplicité et l'universalité du test, la conversation est limitée à un échange textuel entre les protagonistes.


samedi 14 février 2009

C'est ouvert !

Voila c'est fait,

Je suis depuis aujourd'hui devenu le blogger fou ! Et oui ! Fou je l'étais avant mais dorénavant mon blog vous tiendra au courant. Vous ne me connaissez pas forcément mais la digression est mon fort; donc je veux vous parler à travers ce blog des artistes et des scientifiques !

 Ces 2 catégories d'humains qui ont à priori peu de points commun , pour moi ils en ont un , le plus beau de tous: ils sont les "phares de l'humanité" ( je ne sais d'ailleurs plus de qui est cette citation d'un scientifique Henry Laborit (cf son fameux livre "l'homme imaginant" ou "éloge de la fuite") ou  de Charles Baudelaire , si un lecteur nous faisait la gentillesse de nous trouver la l'info ... 

Le 1er de tous , celui qui m'a déciller l'esprit, c'est un homme hors du commun scientifique biensur mais aussi philosophe,Henry Laborit , scientifique français, trop peu connu ( sa petite fille Emmanuelle Laborit, comédienne est surement plus connue )  Il fit des avancées importantes danns la connaissance du fonctionnement de nos cervaux de "primates supérieur". 




 Il a d'ailleurs développé ses idées au travers d'un film de docu fiction , en avance sur son temps et  largement diffusé vers la fin des années 70 , "mon oncle d'amérique" d'Alain Resnais il y compare le comportement d'un couple d'humain dans son quotidien à un couple de rat ! Passionnant. Je crois que jouais dans le film Jane Birkin et Galabru ( si un lecteur pouvait préciser ou mieux retrouver le film - pour un téléchargement légal si possible ... mais bon !! ) . Bref Henry Laborit pronait l'éloge de la fuite , la fuite qui est préférable, pour l'individu, dans quasiment tous les cas de figure et que se soit lors d'un combat physique ou non. Il a d'ailleurs réalisé une expérience pour le prouver. Vous prenez 2 rats ( male ou femelle ) qui a priori ne se battent pas à longueur de journée. Donc 2 rats dans une cage, cette cage est spéciale car la zone ou les rats sont confiné, le sol est électrifiable. On habitue les rats en les conditionnants ( Cf réflex de Pavlov) à fuir dés qu'une petite ampoule s'allume sinon ils prennent une grosse décharge ( non mortelle évidemment ... ) donc à chaque allumage de l'ampoule ils savent qu'ils faut fuir la zone électrifiable. Mais on a remarqué que leur stress était important et devient énorme lorsqu'ils ne peuvent s'échapper de la zone électrifiable ( mais sans électricité donc ) . Dans cette expérience Henry Laborit s'est attaché à étudier la qualité de la gestion du stress des rats. Ce stress est à son comble quand ils ne peuvent fuir. Bien entendu ils sont conditionnés donc il n'y a plus besoin d'envoyer de l'électricité pour générer le stress il suffit d'allumer la petite lumiere. Et bien le résultat de l'expérience dans le cas ou la fuite est impossible et ou le combat, la bagarre entre les 2 rats n'est plus possible donc le résultat est la somatisation (dans leur cas ils font des ulcères ). D'où la thèse de l'éloge de la fuite développée dans le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique" ou dans son livre éponyme.

Tiens,  Martine Pinsolle, vous connaissez ? Peintre, elle vient d'ouvrir son blog allez voir, c'est une artiste reconnu , qui a déjà un beau parcours même si c'est encore une jeunette, son mari Louis vaut aussi le détour. Moi j'aime les Pinsolle ! 

Vos commentaires sont les bienvenus